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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog labyrinthe bienvenue ici même je ne parle que par images... il faut chercher le fil d'ariane. humm oui, le retrouver, ce n'est pas gagné. mais enfin, bonne route ! s'il en est ... recherche par mot clef recherche codes et décodages archives autres pistes images aleatoires. les thematiques du labyrinthe... visages mythiques et têtes de morts... passage initiatique... femmes fatales et vilains messieurs... textes sacrés et chants profanes... lègendes vivantes et moribondes... icones passées, présentes, à venir... mirages... eden céleste et stars terrestres... mythes et codes... cycles de vie et de mort... schizophrènes et déesses reptiliennes... soleils noirs... envers des décors... déluges... irruptions... feux, fièvres et sang... jardins de chine... faunes humaines... mondes engloutis... energies fossiles et âmes fossilisées... oeuvres divines et mortelles... dernières errances ... la grande absente de l'univers, alias l'antimatiere hypnoses essai de démonologie, ou l'opprobre assuré les métamorphoses du serpent devenir un mythe ou un fantasme : une voie toxique modèles et modélisation mythes récurrents et processus combinatoires l'imaginaire gogolien paradoxes japonais la sorcière de michelet, et les autres... pages links le parcours labyrinthes culturels (16) critiques littéraires (10) dossiers privés (10) dédales philosophiques (10) labyrinthe cérébral (8) du fond du labyrinthe (7) newsletter abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. email 1 2 3 4 5 6 7 > >> 5 mars 2015 4 05 / 03 / mars / 2015 15:54 la grande absente de l'univers, alias l'antimatiere le thème du mystère primordial, de l'oubli, de l'absence, tout comme la quête du sens en général, seraient plutôt d'ordre métaphysique, mythologique ou théologique... c'est du moins ce qui semble a priori. l'homme s'absorbe dans des chimères et se questionne sur l'au-delà par crainte de la mort ou par goût de l'illusion : ceci explique cela... mais il semblerait que ce soit également un enjeu de taille (des centaines de millions de dollars déboursés sur la question !) dans les domaines de la physique et de l'économie. dans quel but ? -- débusquer et exploiter l'antimatière ! il faut dire que sa maîtrise réglerait définitivement nos problèmes énergétiques (sauf que l'antimatière semble avoir disparu de l'univers)... je ne sais plus par quel chemin j'en suis venue à m'interroger sur les antiparticules (et je suis déjà épuisée rien qu'à l'idée de me replonger dans ce cheminement mental), mais voilà le genre d'articles qui m'attirent comme un aimant depuis une demi douzaine de jours... de quoi alimenter ce blog, si sublimement déserté par l'auteur de ces lignes... les articles qui suivent ont été récoltés sur le site du cnrs. dans la soupe primordiale, les particules et leurs antiparticules se créent puis s’annihilent sans arrêt à partir de pure énergie. en quelque sorte, les unes sont un peu l’image des autres dans un miroir. matière et antimatière étaient toutes deux présentes en quantités égales au départ. seulement, pour une raison inconnue, la première a pris le pas sur la seconde… celle-ci a presque disparu en raison d’une subtile différence de comportement. comment et pourquoi ? c’est là tout un mystère à l’origine de notre existence même qu’est-ce que l’antimatière ? petite histoire d’un curieux double du monde ordinaire l’histoire de l’antimatière a commencé en 1928, sous l’impulsion du jeune britannique paul dirac (1902-1984). jusqu’alors, pour expliquer les substances que nous, voyons, goûtons et touchons, il n’y avait besoin que d’atomes. ceux-ci sont constitués d’électrons, protons et neutrons. cependant, dirac se penche sur l’équation qui régit le destin de la matière… et qui lui vaudra le prix nobel de physique en 1932. surprise : cette formule «magique» se comporte de façon "symétrique". elle prédit tout autant l’existence de l’électron que celle de l’antiélectron - le positron, doté d’une masse identique et d’une charge électrique opposée. de même, les protons sont associés à des antiprotons. cette vision prévoit un double du monde usuel. une copie qui lui ressemble trait pour trait. la seule différence est que l’antimonde se révèle comme le reflet dans un miroir de la population des particules ordinaires. dans l’enthousiasme du début xxe siècle ceci découle directement de la théorie de la relativité d’einstein et de la mécanique quantique. la confirmation vient en 1932. le californien carl anderson repère la trace d’une particule porteuse de charge positive - l’antiélectron - dans les rayons cosmiques qui tombent du ciel et «arrosent» l’atmosphère. cette découverte sera saluée par le nobel 1936. aujourd’hui, toutes les particules élémentaires ont révélé leur «sosie». elles s’en distinguent par les nombres quantiques dits de "charge" (électrique, baryonique, leptonique…). la masse, elle, reste inchangée. le photon est sa propre antiparticule. matière et antimatière ont le même nombre quantique de rotation (spin). et la même durée de vie. l’annihilation immédiatement, l’antimatière apparaît comme une source providentielle d’énergie. elle constitue un exact opposé de la matière. à son contact, les deux se détruisent – « s’annihilent » - en libérant une puissance colossale. ceci résulte de la fameuse équation d’équivalence masse-énergie (e=mc 2 ) posée par albert einstein en 1905. d’une manière triviale, l’énergie correspond à l’argent que dépense mère nature. il circule sous deux monnaies entre lesquelles s’applique un taux de change élevé (carré de la vitesse de la lumière). et l’annihilation assure une conversion très efficace. voilà pourquoi, sur le papier, la combustion d’un kilogramme de sucre peut propulser une voiture pendant 100 000 ans. ou générer 25 milliards de kilowattheures et alimenter une ville pendant trois ans… l’antimatière au quotidien avec des propriétés aussi fabuleuses, l’antimatière n’a pas tardé à stimuler les imaginations les plus folles. et la science-fiction. dans star trek, série télévisée créée en 1966 par gene roddenberry, le vaisseau enterprise se propulse à des vitesses supérieures à celles de la lumière par déformation de l’espace,… puis en consommant de l’antimatière… bien évidemment, en dépit d’essais opiniâtres, on reste loin de réaliser de tels exploits. aux états-unis, dans les années 80, le programme de guerre des étoiles a étudié la possibilité d’utiliser l’antimatière comme carburant de fusées, ou pour actionner des plateformes d’armes. heureusement, il a échoué. mais d’autre part, des expériences plus pacifiques sont régulièrement conduites au cern de genève. elles aboutissent à produire, en un an, assez d’antiprotons pour… allumer une ampoule de 100 watts pendant trois secondes. le rendement avoisine 0,000 000 01 %. pas de quoi pavoiser. la machine à vapeur du xixe siècle s’avère des millions de fois plus efficace en termes de labeur. pour nous consoler, il reste l’application quotidienne de la tomographie par émission de positrons (tep). cette technique d’imagerie médicale "photographie" le cerveau en train de penser. un fluide radioactif est introduit dans le corps du patient. les positrons s’annihilent avec les électrons environnants. le résultat est une émission d’énergie gamma. oublions, par contre, les "cerveaux positroniques", bien plus sophistiqués que ceux des humains, qui faisaient fantasmer isaac asimov avec le cycle des robots dans les années 40. réjouissons-nous, en revanche, de constater que, sans arrêt au-dessus de nos têtes, les rayons cosmiques et les explosions de supernovae créent des antiélectrons à profusion. antimatière, où es-tu ? reste un brûlant paradoxe. comment la jolie équation de dirac, si harmonieuse, a-t-elle abouti à un univers aussi bancal ? comment la matière a-t-elle pris le pas sur sa consœur-ennemie ? a l’échelle cosmique, plus une once d’antimatière ne subsiste. sauf de rares monstruosités, telles que le voisinage du trou noi